Textes érotiques

Dimanche 30 octobre 7 30 /10 /Oct 18:35

Le seul texte noir que j'ai écrit à ce jour.

Juin 1999.

Deux jeunes filles isolées dans une chambre, répétant une pièce de théâtre pour le lycée, se déclamaient en tenue d'époque leurs tirades d'amoureux. Deux meilleures amies avec une complicité parfaite, des rires en harmonie, ainsi qu'une lueur d'espièglerie dans des yeux pétillants.

Quelques minutes plus tard, les deux adolescentes étaient encore là, et en même temps elles étaient aussi ailleurs, dans un doux monde éthéré où seuls leurs corps existaient. Un simple regard avait suffi.
Sandra était encore vierge et tombait amoureuse, Valérie n'avait connu que les garçons et était curieuse. Dans les bras l'une de l'autre, bouches collées, peaux frissonnantes de désir, elles se dévoilaient, laissant leurs mains explorer l'autre pour la toute première fois. Gestes tendres, un peu maladroits, les doigts s'aventuraient là où les plaines et les courbes des corps ne demandaient qu'à être touchées, effleurées, caressées ; ici un ventre, là une cuisse, cette expédition vers les nouveaux plaisirs saphiques continua au-delà du temps, ne s'arrêtant pas avant que les deux femmes ne se soient mutuellement offert les plus intenses des délices charnels.

L'idylle ne dura pas bien longtemps. Sandra était possessive quand Valérie n'aimait rien d'autre qu'être libre comme l'air. Désespérément éprise de sa petite amie, ce fut pourtant Sandra qui la quitta, parvenue au bout de son voyage vers la rage, la détresse et l'impuissance à faire de Valérie une amante qui lui serait fidèle, qui serait à elle, rien qu'à elle. Et le temps passa...



Mars 2010.

Eric lui avait fait sa demande quelques mois plus tôt et le grand jour approchait. Sandra n'avait pu s'empêcher de rougir, s'imaginant aussitôt dans sa belle robe blanche, son galant époux à son bras, lançant son bouquet, souhaitant le même bonheur à celle qui aurait la chance de le recevoir.

Le futur époux était sur son petit nuage. Il allait épouser Sandra la douce, Sandra la jeune fille modèle, timide et réservée. Eric remerciait chaque jour le ciel d'avoir mis sur sa route la perfection faite femme. Sandra et son sourire qui le faisait fondre, Sandra qui se posait doucement sur son épaule avant de s'endormir, Sandra qui avait immédiatement su éclipser les précédentes locataires de son coeur.

Sa future femme lui avait parlé en quelques occasions de son amie d'enfance, la complice de sa jeunesse qu'elle n'avait jamais revue, et qu'elle ne pouvait évoquer sans une certaine nostalgie, une légère brisure dans la voix. Telle était la surprise qu'Eric avait patiemment préparé pour sa bien-aimée, l'époque lui fournissant tous les outils technologiques permettant la réalisation de son projet.
La rencontre eut lieu lors d'un dîner à la maison. Trois assiettes, Sandra ne se doutait pas un seul instant de l'identité de l'invité mystère. En découvrant Valérie, Sandra resta quelques secondes interdite, puis elle sembla particulièrement heureuse de retrouver la jeune femme.

La soirée fut joyeuse, la complicité retrouvée, alors que les femmes semblaient pourtant si différentes. L'une représentante, changeant de ville tous les quinze jours, ne souhaitant pas se fixer, l'autre devenue institutrice, réalisant ainsi son rêve d'enfance, et tout ce que l'on aurait pu prédire sur les deux femmes il y a de cela longtemps est respecté à la virgule près. Il restait à évoquer ce professeur qui empestait l'alcool de bon matin, cet ami si doué pour le dessin dont plus personne n'a de nouvelles, ou encore la fille d'Elodie, née alors que sa mère était censée préparer son bac, à présent l'aînée d'une très nombreuse fratrie.
A une heure avancée de la nuit, il fallait bien se séparer ; c'est sûr, maintenant, on reste en contact, on va se revoir, et en attendant on se téléphone, promis ! Voilà ce qui restait de tant de souvenirs qui auraient pu rester enfouis, et la fameuse prochaine fois serait au petit bonheur la chance, dans dix autres années, ou peut-être jamais.

Quelques jours se sont écoulés. Sandra profite de l'après-midi pour prendre soin d'elle et remettre un peu d'ordre dans sa garde-robe. Elle sourit, plus que trois jours avant de changer de nom. Elle repense à sa rencontre avec Eric. Beau garçon, drôle, patient, doux, aucun homme sur Terre ne lui arrive à la cheville. Oui, Sandra attend avec impatience ce beau destin qui leur est promis. Elle regarde les cadres montrant les jeunes amoureux visitant les quatre coins du monde, et le bonheur issu de leurs sourires immortalisés inonde toutes les pièces de la maison.

On sonne à la porte. Valérie.

- Je suis encore dans la région pour quelques jours. Cela m'a fait plaisir de te revoir, je me suis dit, comme je me trouve dans le coin...

Sandra hésite l'espace d'une seconde.

- Tu as bien fait. Entre !

Quelques instants plus tard, la théière s'exprime dans une cuisine trop calme. Valérie est la première à briser le silence.

- Eric a l'air d'être un homme attentionné !
- C'est le plus charmant des hommes.
- Je suis contente que tu aies trouvé l'amour.
- Merci ! Toi aussi, tu finiras bien par trouver l'homme de tes rêves.
- Tu sais parfaitement que je n'y ai jamais cru, et que ce n'est pas ce que je cherche.

Une courte pause dans la conversation.

- Remontre-moi ta bague !

La main de Valérie saisit la sienne, et ce geste tellement anodin donne le premier coup de semonce. C'est violent, chimique, c'est magique et cruel à la fois. Est-il déjà trop tard à ce moment précis ? Sandra veut encore croire que la suite n'est pas une fatalité.
La jeune femme fait tourner son bijou avec son pouce. Elle pense à Eric. Son âme l'appelle, il n'est pas là.

- Tu en as connu beaucoup avant lui ?
- Une histoire qui a duré presque deux ans. Juste après, Eric est entré dans ma vie.
- Et avant ?
- Avant, rien. Je n'avais pas digéré un amour de jeunesse qui m'avait profondément blessée.

Un nouveau silence. Sandra commence à regretter son choix. Elle a laissé Valérie entrer uniquement parce qu'elle avait besoin de savoir. Savoir si, depuis tout ce temps, elle serait capable de se contrôler ; si, au plus profond d'elle, ce qu'elle avait pu ressentir était bel et bien définitivement envolé. Ce jeu est trop dangereux pour elle.

- Vous avez prévu d'avoir des enfants ?
- Deux, peut-être trois. Enfin, on va commencer par faire le premier, on verra bien après !

Les sourires de Sandra sont de moins en moins assurés. Valérie est sur le point de finir sa tasse, elle sourit d'un air gêné. C'est le bon moment pour elle.

- Je n'ai jamais oublié...
- Arrête !

Valérie s'est interrompue. Impossible pour Sandra de masquer son trouble.

- Tu es heureuse ?
- Bien sûr ! Je vais épouser l'homme qui est fou de moi, qui veut vieillir à mes cotés. On a tant de projets à réaliser tous les deux !
- Si tu le dis...

Valérie se lève, elle s'apprête à partir. Sandra raccompagne son amie à la porte.
Valérie attrape le bras de Sandra. Sa peau est trop douce, le contact est électrique. Sandra se dégage, c'est inutile, aussi bien l'une que l'autre l'a compris.

- Laisse moi !

Valérie observe Sandra sans répondre. Sandra reprend d'une voix plus insistante.

- J'ai mis des années à t'oublier. Va-t-en, s'il te plaît !

Valérie reste muette. Elle s'avance doucement vers Sandra, tétanisée. Elle s'approche, c'est à la fois fugace et interminable, elle penche doucement la tête. Elle pose ses lèvres sur celles de Sandra. C'est doux, c'est chaud, c'est brûlant ! Sandra voudrait être capable de la repousser, son corps ne lui répond plus.
Eric n'est pas là. Eric aurait dû être là. L'autre jour, son fiancé était sa bouée, son phare, Sandra s'agrippait à sa main devant Valérie, il avait réussi à l'aider à contenir ses émotions, mais aujourd'hui, seule, elle est perdue. Oscillant entre la colère et l'imploration, elle tente encore de se débattre.

- Quelle plaisir prends-tu à vouloir détruire ma vie ?
- J'ai tout de suite su que je briserais ton coeur. Je pensais, j'espérais que cela ne t'anesthésierait pas à ce point. Je regrette vraiment tout ça. Mais le passé... lis au fond de toi. Tu en as envie, pas vrai ?

Sandra marque une courte pause. Valérie plonge son regard dans le sien, elle voit son âme, toute résistance est vaine.
Sandra tire Valérie par la main jusqu'à sa chambre. Encore lucide pour quelques fragments de secondes, ses yeux s'embuent. Elle ouvre la porte. Sa main est moite, tout comme celle de Valérie. Sa gorge est sèche, ses pupilles sont ouvertes comme si la cécité l'avait privé de la vue jusqu'à ce jour et qu'elle redécouvrait la lumière.

Sandra vient de comprendre. Sandra ne voulait pas d'une femme, elle n'en a jamais regardé une autre. Depuis toutes ces années, Sandra voulait Valérie. Cela peut sembler la même chose, pourtant cela n'a rien à voir. Elle ne vivait que pour connaître à nouveau ces sensations avec la seule personne au monde à pouvoir les provoquer.
Sandra ne se l'explique pas, car il n'y a rien à expliquer, ça la prend aux tripes et le temps lui-même est impuissant devant le pouvoir insoupçonné de cette femme. Valérie n'a jamais cessé de hanter ses songes. Sandra n'a pas pu la sortir de sa tête, la boule au plus profond de ses entrailles n'a jamais arrêté de la ronger. Tout ce que Sandra a pu faire, c'est circonscrire le mal ; se convaincre qu'elle trouverait un mari parfait, qu'elle lui ferait des enfants parfaits, que son coeur n'aurait plus à souffrir. Et elle avait bien failli y arriver, elle était passée si près...
Valérie était nettement plus forte que tout ça. Les braises de son premier amour ne s'étaient jamais éteintes, et Sandra qui croyait avoir appris depuis tout ce temps à se maitriser subit un retour de flamme si violent, si intense qu'elle ne peut résister.
Les deux femmes se sont tues, parce qu'il n'y avait plus rien à dire, juste laisser leurs corps communier.

La Sandra d'Eric n'est plus. La tornade des émotions a eu raison de son esprit, alors que la frénésie des corps commence. Jetées sur le lit, les deux femmes se sont retrouvées. Les souffles sont courts, les bouches se cherchent, les yeux se dévorent, les langues s'unissent, s'enroulent, se séparent pour mieux se rejoindre. Leurs baisers sont ardents, enfiévrés, libérés de toute inhibition ; chaque parcelle de peau n'est plus qu'un volcan en éruption.
Sandra s'est complètement abandonnée dans les bras de son amante ; elle a chaud, elle a froid, la chair de poule en permanence. Les seins sont dégagés, cajolés, embrassés ; les mains fouillent sous les jupes, les sous-vêtements sont ôtés, non, arrachés. La langue de Valérie la fouille, la goûte jusque dans les moindres recoins de son anatomie, alors que Sandra rend la pareille à son âme soeur, elle s'immisce à son tour sur les territoires divins qu'elle avait cru à jamais perdus. Sandra aime tout, Sandra préfère tout, c'est comme si Valérie la connaissait mieux qu'elle-même. Elle témoigne a sa partenaire tout le bien qu'elle lui procure, ses muscles se contractent, elle soupire, sa respiration s'accélère, c'est si bon !
Sandra jouit, c'est merveilleux ! Son corps explose et pourtant elle n'en a pas assez, elle en désire plus, encore plus, elle ne sera jamais rassasiée ; elle en veut jusqu'à ce qu'elle en ait mal, qu'elle soit aux limites de ce que sa chair peut endurer, que tout son être soit vidé d'un tel plaisir indécent. Son corps ne lui appartient plus, elle est si loin...

Sandra reprend enfin ses esprits. Combien de temps a-t-il pu s'écouler ? Elle ne veut pas savoir, cela est si insignifiant ! Valérie est allongée contre elle et la regarde, elle sent sa main dans ses cheveux. Mon dieu, qu'ai-je fait ? Elle est à peine consciente, et déjà les premiers remords sont là, prêts à persécuter son esprit.
Sandra se lève, l'effort est pénible. Elle se regarde dans le miroir de sa coiffeuse. Les cheveux débraillés, la tenue froissée, abîmée dans le feu de l'action, et l'odeur de Valérie entièrement sur elle. Cette femme adultère qu'elle toise des yeux dans la glace la dégoûte, c'est la dernière des salopes.

- Va-t-en...

Un simple murmure, c'est une ultime requête, elle n'est pas capable de plus de force dans la voix. Cette fois, Valérie n'insiste pas. La porte claque, laissant Sandra seule avec elle-même.

Sandra tient bon deux jours. La future épouse joue son rôle de comédienne à la perfection. Devant les amis, devant la famille, elle se force à faire le plus parfait des sourires tant son coeur saigne, tant son âme est à vif. Puis, trop fragilisé, le château de cartes finit par s'effondrer.
Sandra ne vient pas à la cérémonie. Stupeur et incompréhension dans la salle, Eric s'affole, ses parents sont outrés. Alors que la soirée commence, il reçoit un message de Sandra qui lui demande de le rejoindre dans le parc où ils ont l'habitude de se promener. Eric s'y rend aussitôt, parce que c'est là tout ce qu'il peut faire.

Sandra raconte à Eric la vérité qu'elle lui doit sans oser lever les yeux sur lui. Sa première fois avec Valérie, ses années passées à tenter de l'oublier. Et son terrible échec si prévisible, si lourd de conséquences, faisant tout voler en éclats, réduisant en miettes la vie rêvée à portée de main dont elle croyait avoir envie.

- Ce n'est qu'un accident, ma chérie, un terrible accident... On va prendre quelques jours pour réfléchir, c'est mieux comme ça, hein ?

Sandra reste abasourdie par sa réaction. Comment Eric peut-il ne pas m'en vouloir ? Il ne peut pas m'aimer à ce point, ce n'est pas possible. Il n'a pas le droit de me pardonner. N'a-t-il donc aucun amour propre ? Quelle pitié...
Sandra a déjà commencé à revivre son supplice. Elle a déjà perdu Valérie une première fois, et cela ne s'arrêtera jamais ; son histoire n'est qu'un éternel recommencement. Elle se sait condamnée à souffrir, elle est maudite. Et ce pauvre Eric qui ne comprend pas, qui ne comprend rien, qui ne peut pas comprendre ! Il pousse Sandra dans ses derniers retranchements. Alors elle n'a plus le choix.

Sandra pose un regard noir sur celui qui aurait dû l'épouser, et elle le fixe jusqu'à ce qu'elle en ait fini avec lui.

- Valérie m'a sautée et j'ai adoré ça ! J'étais sa chose, je me suis entièrement donnée à elle, et j'ai pris un pied, mais un pied ! Tu peux pas te douter à quel point, et je peux pas t'expliquer, c'est au-delà des mots... Avec toi, je n'ai jamais éprouvé le dixième, non, le centième de ce que je ressens avec elle. En repensant à son corps, à son odeur, j'en tremble, je mouille, j'ai de nouveau envie qu'elle me prenne, s'il le fallait, là, tout de suite, en pleine rue, devant toi, devant tous ces gens, et on baiserait ! Oh oui, on baiserait et on rebaiserait, pendant des heures, toute la nuit, jusqu'à en crever tellement c'est bon, tellement mon corps me crie, me hurle que rien, absolument rien d'autre ne vaut ça.

Eric ne peut en supporter davantage. La femme qu'il voulait épouser est partie. Définitivement.
Eric se lève et ne retourne pas. Sandra n'a pas la force de pleurer.



Une semaine plus tard.

Les sirènes du camion venaient enfin de se taire, le calme régnait de nouveau dans le quartier. Les voisins essayaient tant bien que mal d'accéder à l'entrée de l'immeuble, interdite par les secouristes. Leur curiosité morbide fut satisfaite en voyant apparaître le brancard, le drap recouvrant le corps sans vie. Là-bas, un officier tenait le premier compte-rendu devant quelques journalistes.

- Suicide. La victime est une jeune femme. Sandra L., vingt-six ans, brune, un mètre soixante-et-onze, cinquante-deux kilos, retrouvée sans vie dans sa baignoire, vidée de son sang, les veines ouvertes à l'aide d'un rasoir.

La sinistre tâche effectuée, l'officier alla retrouver ses hommes.

- Alors, on a quoi ?
- Pas grand-chose. Pour l'instant, juste ça !

Le journal de la veille. Un autre fait divers, un gros titre cette fois. Eric C., la trentaine, architecte, avait abattu à bout portant Valérie T., vingt-sept ans, représentante de commerce, avant de retourner l'arme contre lui. Geste de folie ou prémédité ? A ce stade de l'enquête, personne n'était en mesure d'expliquer cet odieux crime.

Par frissons-erotiques - Publié dans : Textes érotiques
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Dimanche 30 octobre 7 30 /10 /Oct 18:32

Voici un petit délire sur une émission de radio qui mériterait d'exister...

J-C. - Bonjour à tous, c'est J-C., bienvenue pour cette première de "tout sur vous", l'émission sans aucun interdit. On va passer ensemble une bonne partie de la nuit pour des révélations plus chaudes les unes que les autres ! Le principe de l'émission, on est les seuls sur le créneau, vous pouvez chercher on n'a jamais entendu ça ailleurs, on invite des gens au hasard dans la rue, notre hypnotiseur-mentaliste Sergio les prépare et je me charge de leur faire avouer les moindres détails de leur vie intime avant qu'on les libère comme si de rien n'était, ils sont convaincus qu'ils ont participé à un pilote bidon qui ne sera jamais diffusé. C'est totalement illégal mais ils ne se rendent compte de rien, c'est pas génial ça ? On respecte leur anonymat et en plus on peut leur faire signer tous les papiers qu'on veut. Ne nous balancez pas, vous seriez privés de votre nouvelle émission préférée mes canaillous ! Attention, "tout sur vous", ça commence maintenant !

< Jingle >

J-C. - Alors aujourd'hui mes auditeurs préférés, vous allez être vraiment très contents, Sergio vient juste de s'occuper de nos invités et il m'a confié qu'en quinze ans de métier il n'a jamais vu ça, on a du super-lourd à vous proposer, petits veinards ! Je suis avec Stéphanie et Mathieu, bien sûr vous l'aurez compris ce ne sont pas leurs vrais prénoms et on a un peu bidouillé leurs voix. Stéphanie et Mathieu, bonsoir !
Mathieu - Bonsoir !
Stéphanie - Bonsoir !
J-C. - Stéphanie et Mathieu, vous n'avez pas encore la trentaine, vous n'habitez pas la région parisienne, vous n'avez ni maison ni chien et encore moins trois enfants. Je vais arrêter là cette petite présentation de vous car j'ai déjà perdu la moitié des auditeurs tellement c'est chiant ! On va parler un peu de vous... Non, en fait on ne va faire que parler de vous ! Vous vous connaissez depuis longtemps ?
Mathieu - On se connait depuis huit ans.
J-C. - Vous êtes tout de suite sortis ensemble ?
Stéphanie - Oui, pratiquement !
J-C. - Stéphanie, Mathieu, expliquez-nous comment vous vous êtes rencontrés.
Mathieu - C'était l'été, on était saisonniers. Pour se payer la fac, on cueillait des abricots dans la Drôme.
J-C. - Des abricots !!! J'adore ! Mathieu, il était bon l'abricot que vous avez mangé cet été-là ?
Mathieu - Oh oui, le meilleur au monde !
Stéphanie - ...
J-C. - Stéphanie, tout va bien ?
Stéphanie - Oui, ça va...
Mathieu - Elle est timide, vous savez !
J-C. - C'est bien pour ça qu'on vous demande pas votre avis pour venir ! Stéphanie, je précise pour nos auditeurs que vous êtes une très jolie blonde avec de longs cheveux magnifiques , un décolleté de rêve et des jambes à tomber par terre.
Stéphanie - ...Merci !
J-C. - Stéphanie, ça a du être chaud à l'adolescence avec les mecs, non ?
Stéphanie - Non, pas vraiment !
J-C. - Ah bon ?
Stéphanie - Je n'avais pas trop confiance en les garçons avant de rencontrer mon mari.
J-C. - Des expériences malheureuses ?
Stéphanie - Je ne me faisais aborder que par des lourdingues qui voulaient me sauter. Au début c'est assez flatteur, mais c'est très vite devenue plus gonflant qu'autre chose...
J-C. - Alors, avant votre mari...
Stéphanie - Rien, j'étais vierge !
Mathieu - Moi aussi ! On s'est rencontrés l'année de nos dix-huit ans. J'avais eu deux flirts avant, rien de bien sérieux.
J-C. - Stéphanie, qu'est-ce qui vous a donné envie de sortir avec Mathieu ?
Stéphanie - Disons que c'est un tout ! Ce n'était pas le premier garçon qui me plaisait, mais je l'ai trouvé drôle, intéressant, gentil... Je me suis tout de suite sentie en sécurité avec lui.
J-C. - Et pour vous Mathieu ?
Mathieu - Le coup de foudre ! C'est la femme la plus désirable au monde.
J-C. - Vous vous sentez chanceux d'être avec elle ?
Mathieu - Vous n'avez pas idée à quel point...
J-C. - Vous devriez jouer au loto !
Mathieu - Si je gagnais, ce serait insolent !
J-C. - Donc, Stéphanie, pour en revenir à vous, vous nous disiez que vous vous prépariez à être bonne soeur avant cette rencontre...
Stéphanie - Pas vraiment !
J-C. Ah, je sens qu'il va y avoir du dossier là...
Stéphanie - Je passais mon temps à me masturber en rêvant au prince charmant.
J-C. - Aussi souvent que ça ?
Stéphanie - Oh oui, vraiment tout le temps. Dans mon lit, sous la douche, aux toilettes...
J-C. - Et aujourd'hui, vous continuez ?
Stéphanie - Moins souvent, mais cela m'arrive encore assez régulièrement.
J-C. - Vous avez trouvé Mathieu assez vite finalement !
Stéphanie - Oui, j'ai eu de la chance !
J-C. - Stéphanie et Mathieu, vous faites souvent l'amour ?
Mathieu - Oui !
Stéphanie - Pratiquement tous les jours, sauf quand j'ai mes règles.
J-C. - Comment ça s'est passé la première fois ? Pas trop stressés ?
Stéphanie - Non, c'est venu tout naturellement.
Mathieu - C'était très bien, j'en garde un super souvenir.
Stéphanie - Oui, je n'ai rien senti !
J-C. - Pardon ?
Stéphanie - Euh non, non ! Je veux dire, il ne m'a pas fait mal, il a été très doux, c'était parfait !
J-C. - Mes chéris, vous avez pas idée comme je suis content qu'on vous ai trouvé ! C'est bien simple, on fait cette émission rien que pour dénicher des gens comme vous !
Mathieu - ... Merci du compliment !
J-C. - Quelle est votre pratique sexuelle préférée ?
Mathieu - Hum, question difficile... disons la levrette.
Stéphanie - Le cunnilingus !
J-C. - Quel cri du coeur Stéphanie ! C'est sorti sans aucune hésitation... Mathieu, une anecdote à nous raconter à ce sujet ?
Mathieu - Parfois, je lui claque un peu les fesses avant la levrette. Sa peau est bien chaude, j'adore !
Stéphanie - ...
J-C. - C'est énorme ! Elle n'en peut déjà plus Stéphanie, elle a les joues plus rouges qu'une tomate. Elle n'ose même plus me regarder !
Mathieu - Ah ça, c'est vrai qu'elle cache bien son jeu, on lui donnerait le bon dieu sans confession.
J-C. - Avec son visage poupon, personne ne devinerait que c'est une très vilaine fille ! Stéphanie, vous vous faites fesser souvent ?
Stéphanie - ...
J-C. - Stéphanie, vous êtes toujours avec nous ?
Stéphanie - Non ! Enfin, je veux dire, oui, mais non !
Mathieu - Je fais juste rougir un peu ses fesses, pas plus.
Stéphanie - Cela dépend de mon état d'esprit. Lorsque je me sens d'humeur espiègle, c'est un super préliminaire. Sinon, bof...
J-C. - Stéphanie, vous nous parliez aussi de cunni...
Stéphanie - J'adore sentir la langue de mon mari sur ma peau ! J'ai connu mes meilleurs orgasmes comme ça.
J-C. - Mathieu vous en offre souvent ?
Stéphanie - Oui, je n'ai pas à me plaindre.
Mathieu - C'est très agréable pour moi aussi.
J-C. - Mathieu, c'est comment chez Stéphanie : la jungle, le ticket de métro...
Mathieu - C'est très, très doux !
Stéphanie - Je m'épile intégralement, je n'aime pas mes poils.
J-C. - Cela accentue son côté femme enfant alors ?
Mathieu - Cela ne me gêne pas.
Stéphanie - La repousse n'est pas géniale, mais avec ce que Mathieu me fait, ça vaut le coup d'endurer ça.
J-C. - Il est si doué que cela ?
Stéphanie - Euhhh... c'est un élève appliqué, en constant progrès. Après des débuts prometteurs, il est rapidement arrivé au sommet de son art...
J-C. - Ah, ça y est, elle commence enfin à se lâcher un peu notre petite friponne ! Dites, vous ne seriez pas instit Stéphanie ? J'ai comme une petite envie de retourner sur les bancs d'un coup... Mathieu, elle est aussi brillante en langues Stéphanie ?
Mathieu - Disons qu'avec notre pratique on est tous les deux bilingues...
J-C. - Stéphanie, Mathieu, on est parti sur d'excellentes bases, je suis sûr que nos auditeurs sont ravis de vous avoir avec nous. Un fantasme particulier ?
Stéphanie - Parfois, quand on se trouve dans un endroit avec plein de gens, j'imagine que la foule nous ignore complètement. On ferait l'amour au milieu de tout le monde sans que personne ne remarque quoi que ce soit.
J-C. - C'est très appétissant tout ça ! Mathieu ?
Mathieu - J'aimerais bien faire l'amour au bureau.
J-C. - Vous ne l'avez jamais fait ?
Stéphanie - Je n'ose pas ! J'aurais trop peur qu'on se fasse prendre.
Mathieu - Ma femme préfère qu'on fasse l'amour chez nous. On a déjà essayé dehors mais ça la branche moins.
Stéphanie - Cela me gêne de ne pas pouvoir me doucher juste après.
J-C. - Stéphanie et Mathieu, vous restez avec nous, on va faire une petite pause, à tout de suite mes chéris pour la deuxième partie de notre émission.

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Voix d'homme - C'est le printemps et la sève monte, je m'adonne à des activités solitaires sans honte. Mais quand j'en ai fini avec mon bout, misère ! J'en ai foutu partout...
< Oin oin oin oin oinnnn... >
Heureusement, avec le tout nouveau essuie-tout branlas, je ne laisse aucune trace !
Voix de femme, chantant - Avec l'essuie-tout branlas, il ne laisse aucune trace !

Voix d'homme - Pour votre santé, chaque jour, mangez cinq fruits et légumes, faites vingt minutes d'activités physiques et masturbez-vous !
Voix de femme - C'était un communiqué du ministère de la santé.

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J-C. - Rebonsoir mes loulous, vous êtes toujours avec J-C., si vous nous rejoignez on est avec Stéphanie, un super canon, Mathieu, un sacré beau gosse, et ce soir ils ne vous cacheront rien de leur vie intime ! Pendant la pause, notre standardiste Magali m'a apporté le seau à champagne parce que je commence à fumer de partout, il faudra bien tous ces glaçons pour m'éteindre ! Stéphanie et Mathieu, racontez-nous votre journée type.
Mathieu - La plupart de nos journées ne sont malheureusement pas particulièrement intéressantes.
J-C. - Alors racontez un peu une journée "croustillante" !
Stéphanie - Et bien, parfois Mathieu me prépare ma tenue du jour...
J-C. - Mais encore ?
Mathieu - Quand l'envie me prend, avant de partir au boulot, je lui sors les vêtements que je souhaite qu'elle porte.
J-C. - Et vous le faites Stéphanie ?
Stéphanie - Oui !
J-C. - Stéphanie, arrêtez-moi si je me trompe, vous ne seriez pas un peu soumise sur les bords ?
Stéphanie - Et bien...
Mathieu - D'une certaine façon...
Stéphanie - En fait, je n'aime pas du tout ce mot. Disons que je suis une femme attentive aux désirs de mon mari.
Mathieu - J'ai pris l'habitude de lui avouer ce qui me plait, elle connait mes envies et mes fantasmes. Mais je ne la force jamais à quoi que ce soit.
J-C. - Qu'est-ce qui vous gêne avec ce mot Stéphanie ? C'est mal d'être une soumise ?
Stéphanie - Disons que, dans mon esprit, ça correspond à une femme qui se fait maltraiter, qui se fait traiter de salope, de pute... j'ai du mal avec la connotation qu'on peut lui associer.
Mathieu - ...de toute façon je ne me permettrais pas de l'appeler ainsi.
J-C. - Alors, pour les jeunes auditeurs qui nous écoutent, c'est le moment intello de l'émission, quand on aura fini vous irez chercher la définition de connotation dans le dico après avoir été vous palucher aux toilettes. Au passage, n'oubliez pas de vous laver les mains avant ! Donc, Mathieu, vous lui faites porter quoi à Stéphanie ?
Mathieu - Ses tenues les plus féminines, celles dans lesquelles elle a le plus de classe.
J-C. - Par exemple, c'est quoi celle que vous préférez ?
Mathieu - Un pull rose tout simple avec une jupe noire qui lui arrive aux genoux.
J-C. - C'est ce que vous portez en ce moment Stéphanie !
Stéphanie - Oui, j'aime beaucoup cette tenue.
J-C. - Et en dessous ?
Mathieu - Et bien, cela dépend des fois...
Stéphanie - Mon mari m'offre régulièrement de la lingerie. J'aime en porter, j'aime me sentir désirable et lui plaire.
Mathieu - Celle que je préfère, c'est un soutien-gorge noir en dentelles avec des bas auto-fixants.
J-C. - C'est aussi ce que vous portez là, Stéphanie ?
Stéphanie - ...possible...
J-C. - Avec un string assorti ?
Mathieu - Non.
J-C. - Stéphanie, ne me dites pas que vous ne portez pas de culotte en ce moment ?
Stéphanie - ...je ne vous le dirai pas...
J-C. - Mathieu, c'est des collants qu'on devine sur ses jambes ?
Mathieu - ...
J-C. - Ah, mes chéris qui nous écoutez, sous ses airs d'ingénue, elle est chaude comme la braise notre abricot de la Drôme ! Je veux pas vous faire regretter de ne pas savoir comment elle est en vrai, mais là elle est encore plus rouge que tout à l'heure et c'est trop mignon ! Alors comme ça Stéphanie, vous êtes branchée sur l'exhib ?
Stéphanie - ...absolument pas !
Mathieu - Non, je suis le seul à en profiter.
J-C. - La sans-culotte attitude, c'est une idée de Mathieu ?
Mathieu - Je crois.
Stéphanie - La première fois qu'il me l'a demandé, je n'étais pas très chaude...
J-C. - Pas très chaude ???
Stéphanie - Oui, bon... j'ai refusé, ça ne me disait trop rien. Puis un jour, j'ai essayé de passer une journée sans culotte en restant chez moi...
Mathieu - Elle me l'avait pas dit, c'était une surprise...
Stéphanie - ...bref, cela ne m'a pas déplu, et petit à petit je me suis enhardie...
J-C. - Vous ne l'aviez jamais envisagé avant qu'il vous le demande ?
Stéphanie - Non.
J-C. - Vous oubliez aussi le soutif parfois ?
Stéphanie - Pas avec ce genre de tenue. J'ai essayé une fois... mes seins bougeaient, le tissu frottait, me grattait, c'était très inconfortable ! Je n'en garde pas un bon souvenir.
Mathieu - Avec ou sans soutien-gorge, j'apprécie tout autant, sa poitrine est très jolie !
J-C. - Stéphanie, vous portez des mini-jupes ?
Stéphanie - Non ! Je n'aime pas montrer mes cuisses, je préfère des vêtements qui ne dévoilent pas trop mes jambes.
J-C. - Mathieu, vous seriez jaloux sinon ?
Mathieu - Carrément !
J-C. - Cela ne vous exciterait pas de montrer votre femme ?
Mathieu - Ce n'est pas mon truc, je laisse ça à d'autres. Cela m'excite beaucoup plus d'être le seul à connaître son petit secret !
J-C. - Eh bien, Stéphanie, et moi qui aurait dit en vous voyant arriver que vous étiez du genre coincée... Vous êtes souvent nue sous votre jupe ?
Stéphanie - En fait, c'est plutôt rare.
Mathieu - C'est pour éviter que j'en prenne l'habitude. Et puis ça me laisse le plaisir de retirer moi-même sa culotte le reste du temps !
J-C. - Comment vous vous sentez quand vous laissez la culotte à la maison ?
Stéphanie - Au début, je me sens excitée. Puis j'ai peur que quelqu'un s'en rende compte, je ressens la honte qu'on puisse me juger, ce qui m'excite encore plus... il y a aussi la fierté d'oser... c'est un mélange difficile à décrire !
J-C. - Votre culotte est mouillée en ce moment ?
Stéphanie - Si je porte une culotte, elle est forcément trempée...
J-C. - Elle est très forte, elle est trop forte pour moi, on ne saura pas... Bon, Mathieu, si je résume, tout va bien avec Stéphanie, pas besoin d'aller voir ailleurs ?
Mathieu - Voilà ! A un détail près...
Stéphanie - L'année dernière, pour son anniversaire, j'ai mis une autre femme dans notre lit.
J-C. - Oh là là !!! Mais comme c'est énorme ça !
Stéphanie - Et l'histoire ne s'arrête pas là...
J-C. - Parce qu'en plus y'a une suite ?
Stéphanie - J'en ai également profité !
Mathieu - Elle m'a offert un plan à trois.
J-C. - J'y crois pas, la coquine ! Vous n'êtes pas jalouse Stéphanie ?
Stéphanie - Je ne tolèrerai pas que Mathieu tombe amoureux d'une autre, mais si c'est que pour le sexe et que je suis présente...
Mathieu - En fait, je suis convaincu qu'elle n'aurait jamais fait cela si elle n'avait pas été curieuse d'essayer avec une fille.
J-C. - C'était avec une professionnelle ?
Stéphanie - Non, une connaissance d'une amie très proche. Je l'ai rencontrée d'abord seule, puis le courant est bien passé... elle a l'habitude de ce genre de rencontre.
J-C. - Mathieu, vous voudriez la revoir ?
Mathieu - Seul, non. Par contre, avec ma femme...
J-C. - Stéphanie, vous comptez renouveler ?
Stéphanie - Pourquoi pas ? C'était une expérience intéressante...
J-C. - Stéphanie, au point où on en est, il faut que je sache, vous n'auriez pas une soeur par hasard ?
Stéphanie - Non, que des frères, désolée !
J-C. - Mathieu, je suppose que vous n'êtes pas prêteur ?
Mathieu - Pas pour tout l'or du monde !
J-C. - En rentrant chez vous, ce sera levrette ou cunni ?
Mathieu - Un cunni, elle le mérite bien !
Stéphanie - Pourquoi pas les deux ?
J-C. - Avec pan pan cucul ?
Stéphanie - Si mon mari en a envie...
J-C. - Mathieu, c'est vous qui allez retirer sa culotte ?
Mathieu - ...dans tous les cas, ce ne sera pas elle !
J-C. - Mathieu et Stéphanie, qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter ?
Mathieu - Que l'on reste aussi amoureux pendant des années !
Stéphanie - Des enfants, mais pas tout de suite, on va encore profiter de notre couple quelques années.
J-C. - Ils se dévorent des yeux, elle l'allume comme c'est pas permis, ça fait bien cinq minutes qu'elle lui fait du pied, on va les laisser repartir si on veut pas que Mathieu trousse Stéphanie et se mette à la besogner sur la table du studio ! Stéphanie et Mathieu, encore merci de nous avoir donné à tous la trique du siècle. Quant à vous mes chéris, j'espère que ça vous a plu, on a déjà trouvé nos invités de la semaine prochain, on accueillera Nathalie et Sandra et croyez-moi ça va être encore une fois chaud bouillant, à très vite et d'ici-là éclatez-vous bien !

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Par frissons-erotiques - Publié dans : Textes érotiques
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